Les Comités  du Souvenir Français Savoie

Cérémonies commémoratives des combats de la Libération d’août 1944

Stèles de Saint Jean de Couz, Gorges de Chailles, Saint Béron

Lundi 14 août 2017 première sortie pour le tout nouveau Comité du Souvenir Français de Saint Béron. En présence  de Jean-Noël Parpillon, délégué Général de la Savoie, de plusieurs comités de Savoie et de l'Isère, de nombreuses  associations d’anciens combattant, de 36 porte-drapeaux et d’un nombreux public, sous un soleil d’été.

st beron rene travers 1944

Photo de René Travers (ici avec sa soeur) assassiné par les nazis lors du combat de la Libération aux abords de St Béron, avec ses compagnons de Résistance, ainsi que des civils pris en otages.

Historique :

Ce 14 août 1944, les hommes de l’armée secrète, informés du passage d’un convoi allemand par les Gorges de Chailles décident d’attaquer.

Malgré les faibles moyens dont ils disposaient, ils avaient confiance tenant compte de leur connaissance du terrain et de l’effet de surprise.

Ils s’installèrent donc sur les hauteurs dominant la route et lorsque la colonne allemande arriva, le combat s’engagea.

Lors de ce court accrochage, René Travers à qui l’on avait affecté le fusil -mitrailleur, en position, ne cessa de tirer sur les troupes allemandes jusqu’à ce que, repéré, il fut atteint au bras droit, puis à la jambe. Mais il continuait à tirer, le doigt replié sur la détente. Ses rafales étaient précises et meurtrières pour l’ennemi, jusqu’à ce que le coup mortel l’atteigne. Il tombe en héros sur cette terre savoyarde qui l’a vu naître.

D’autres actes héroïques eurent lieu de la part de ses camarades.

Dans leur rage de se faire décimer par une poignée de braves, l’ennemi se vengea sur les habitants du petit hameau de Chailles et sans autre forme de procès fusillèrent les habitants. Leurs noms sont gravés dans la pierre de la stèle.

Mais le drame n’est pas encore terminé. Un groupe de cinq hommes partis de St Béron en voiture munis d’un drapeau blanc, afin de porter secours aux blessés, est attaqué en ces mêmes lieux. Ils sont tous exécutés, de façon atroce.

Tous les cinq furent victimes de la barbarie ennemie. Ils tombèrent dans l’accomplissement du plus sacré des devoirs : le secours aux blessés.