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Les derniers jours de Jean Moulin

« Jean Moulin ne saurait mourir, Il doit rester vivant dans notre conscience collective… »

La Délégation générale du Souvenir français de la Savoie, avec l’appui de l’Académie de Savoie, de la société des membres de la Légion d’Honneur, et de l’Association Nationale des membres de l’Ordre National du Mérite (ANMONM), avait organisé vendredi 7 juillet 2023, une séance de commémoration du 80è anniversaire de la mort de Jean Moulin dans le salon de l’Hôtel de ville de Chambéry.

Dans une salle comble, après une introduction de Jean-Yves Sardella et de Frédéric Mareschal, respectivement Délégué général adjoint et Délégué général du Souvenir français pour la Savoie, la parole a été donné à Jean-Olivier Viout qui évoqua les derniers jours de Jean Moulin.

Après avoir unifié sous l’autorité du général de Gaulle tous les mouvements de la résistance avec la création du Conseil National de la Résistance dont il était le chef, Jean Moulin revient à Lyon le 11 juin 1943 sous le nom d’emprunt de Joseph Marchand. Le général Delestraint, chef de l’organisation militaire de la résistance, vient d’être arrêté avec son adjoint et il est urgent de le remplacer. Une réunion des principaux chefs de la résistance est organisée le 21 juin à Caluire chez le docteur Dugoujon. Mais la police allemande, très certainement prévenue par un des participants à la réunion qui réussira à s’échapper miraculeusement, arrête tous les protagonistes. C’est Klaus Barbie, le chef de la gestapo de Lyon, qui mène les interrogatoires. Identifié comme le chef de l’armée secrète grâce à un de ses compagnons qui craque et parle sous la torture, Jean Moulin subit une première série d’interrogatoires. Il en sort le corps brisé. Comme il n’a rien dit, il est envoyé très affaibli à la Gestapo de Paris où il est à nouveau torturé sans qu’il parle à nouveau. Clairement identifié comme le chef de la résistance en France, il est réclamé par Berlin qui veut l’interroger à son tour. Mais il décède dans le train de nuit Partis-Berlin peu avant Francfort.

Son corps et ramené à Paris, incinéré, et ses cendres sont déposées au Père Lachaise dans une urne heureusement identifiable.

Après cette évocation, Jean-Olivier Viout présenta un extrait du film réalisé lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19 décembre 1964. Il fit également remarquer que Jean Moulin est la seule personne que le général de Gaulles transféra au Panthéon. Il termina par ces mots : « Jean Moulin ne saurait mourir, il doit rester vivant dans notre conscience collective ».

 Le général Ratel prit ensuite la parole pour remercier tout particulièrement le Souvenir français, à l’initiative de la cérémonie, et Jean-Olivier Viout pour sa remarquable intervention. Madame Laure Bonnet, Présidente de l’ANMONM, clôtura la commémoration en entonnant une Marseillaise reprise avec émotion par toute l’assemblée.