Cérémonie du souvenir a la rotonde SNCF de Chambéry
Hommage aux cheminots morts pour la France en 1944
Ce 2 février 1944, 14 agents de la SNCF sont arrêtés et déportés au camp de la mort de Mauthausen. Huit d’entre eux n’en reviendront pas.
Leurs noms sont aujourd’hui, gravés dans la pierre de la stèle érigée à l’entrée du technicentre de Chambéry-SNCF, aux côtés de 26 autres noms de cheminots victimes de la barbarie de l’occupant.
Cet émouvant hommage était organisée par Henri Gottero, président du Comité du Sud-Est de la FNCAC, et Délégué Général Adjoint au Souvenir Français de Savoie.
Madame Juliette Trignat, secrétaire générale de la préfecture de la Savoie présidait cette cérémonie, représentant monsieur Denis Labbé, Préfet de Savoie. Egalement présents : Anne-Marie Bincaz, adjointe à la ville de Chambéry, représentant Michel Dantin Maire, de Pascal Simon, directeur de l’établissement voyageurs Alpes, de Jean-Noël Parpillon, Délégué Général du Souvenir Français de la Savoie et de nombreux drapeaux, étendards et emblèmes des associations en charge du devoir de Mémoire. Le déroulement de cette cérémonie était assuré par Corinne Mezrich, Direction Régionale de Lyon (SNCF) chargée de communication.
Henri Gottero rappelait le lourd prix payé par les cheminots français dans la lutte contre le nazisme. 809 cheminots fusillés et 1 157 morts en déportation.
Ainsi, 8 938 agents de la SNCF sont morts et 15 977 furent blessés pour libérer la France. L’engagement et le sacrifice de ces hommes et femmes verront la SNCF décorée de la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur.
Le président rappelait aussi la catastrophe ferroviaire du train de permissionnaires de St Michel de Maurienne le 12 décembre 1917, soulignant que le destin des cheminots et de leur entreprise est directement lié au destin de notre patrie et de nous rappeler, que, encore aujourd’hui, il est toujours aussi nécessaire de défendre la Paix, la Liberté et la Fraternité. La cérémonie s’acheva par les dépôts de quatre belles gerbes au pied de la stèle suivie d’une vibrante et solennelle Marseillaise. Les sonneries « Aux champs » étaient assurées par Paul Gros et René Jeannolin, section de St Jean de Maurienne.