SOUVENIR FRANÇAIS SAVOIE

SOUVENIR FRANÇAIS SAVOIE

SOUVENIR FRANÇAIS SAVOIE

SOUVENIR FRANÇAIS SAVOIE

Manifestations SF 73

Manifestations SF 73

Conférences SF 73

Conférences SF 73

Dernières infos

Cérémonie dans le cadre des As de la 1ère guerre mondiale 

et de Célestin Adolphe PEGOUD

au monument Pégoud a Montferrat le samedi 16 décembre 2017

Organisée en relation avec la commune de Montferrat, le musée Pégoud, Armand Bonamy, Délégué Général du Souvenir Français départemental de l’Isère, ainsi qu’avec le Soutien du Président Serge Barcellini.

En présence des autorités civiles de la commune et des associations d’Anciens Combattants de l’Isère, d’une délégation du Souvenir Français de Savoie et de son Délégué Général Jean-Noël Parpillon, Jean-Yves Sardella (DGle Savoie), de Jean-Pierre Durot (porte-drapeau) Comité de Montmélian et de Jean-Guillot-Chaîne, Comité de St Béron.

Une visite du musée Pégoud fut guidée par Claude Thollon-Pommerel, historien et directeur de ce musée.

Célestin Adolphe PEGOUD né à Montferrat le 13 juin 1889.

A 24 ans, en 6 mois Pégoud révolutionnera l’aviation.

Le 1er mars 1913, il obtient son diplôme de Pilote Civile, n’étant pas officier, il ne peut passer le diplôme de pilote militaire. Il effectue le premier saut en parachute le 19 août, le premier vol tête en bas le 1er septembre.

Le 21 septembre il réalise looping et figures acrobatiques.

Il démontre qu’un pilote entraîné peut faire face aux situations les plus dangereuses en vol.

Ces manœuvres deviendront la base des combats aériens enseignés en 1916 à l’école d’aviation militaire de Pau.

Bien que n’ayant pas le brevet de pilote militaire, le pilote volontaire Pégoud est envoyé d’abord à Verdun puis à Belfort pour des missions de reconnaissance de chasse des avions allemands.

Avec son mécanicien Lerendu comme mitrailleur, il obtient cinq victoires aériennes début 1915 et devient ainsi le premier As de l’aviation de 14-18.

Ce que chacun redoutait arrive le 31 août. Pégoud est abattu dans un combat à 2000 mètres au-dessus de Peti-Croix vers Belfort.

Dès le mois de septembre, les autorités militaires décident que 3 monuments seront élevés à la mémoire de Pégoud. En 1917, alors que la France est encore en guerre, un monument est édifié à l’endroit où Pégoud est tombé, à quelques kilomètres du front. Ce sera le premier monument de la guerre.

Le transfert du corps se fera dans une cérémonie nationale à Notre-Dame avant d’être inhumé au cimetière de Montparnasse.

En 1922, à Montferrat, le monument aux morts et à la gloire de Pégoud est édifié et inauguré lors d’une journée de liesse patriotique.

(Texte : Claude Thollon-Pommel – extraits-)