La bataille de Verdun retracée aux élèves de CM2 de l’école élémentaire de la Forgerie
Lundi 27 mars, Frédéric Mareschal, président du Souvenir Français (comité Chambéry-Cognin) est intervenu auprès des élèves de CM2 à l’école de la Forgerie pour parler de la bataille de Verdun. Il a présenté en liminaire le Souvenir Français dont la principale mission est la transmission de l’héritage de mémoire aux générations plus jeunes.
Cette bataille, la plus terrible que l’humanité ait connue, a eu lieu du 21 février au 19 décembre 1916 dans la région de Verdun en Lorraine, durant la première Guerre mondiale. Elle opposait les armées française et allemande et a fait un peu plus 300 000 morts sur 300 jours (162 000 soldats français et 142 000 allemands).
A l’aide d’un support diaporama, Frédéric a situé géographiquement Verdun, la « Voix sacrée », montrant ce qu’il en restait aujourd’hui avec la transformation de certains paysages dans la nature (entonnoir), avec les lieux de combat (tranchées, sapes, boyaux…), l’emplacement des forts (Vaux, Douaumont..) les vestiges (casemates, fortin), les nécropoles, les monuments érigés en leur mémoire, les neuf villages détruits « morts pour la France », pour terminer avec la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe à Paris.
Les enfants captivés ont posé bon nombre de questions
Presque deux heures d’intervention ou le dialogue était permanent, tant les élèves captivés posaient des questions pertinentes avec pour certains des témoignages de membres de leurs familles. « Comment vivaient-ils dans les forts ? que doit-on faire si l’on trouve des mines aujourd’hui ? à quoi ça ressemble ? à quoi servaient les blockhaus ? comment a démarré la guerre ? est-ce qu’on a obligé les hommes à partir à la guerre ? y avait-il un âge maximum ? comment vivaient-ils au quotidien ?... ».
L’émotion était réelle et bien présente pour ces écoliers qui ont pris conscience de la dimension humaine de ce conflit et de ses conséquences, résumés dans la diapo finale « Même si on enterrait debout tous les morts de Verdun, le champ de bataille ne serait pas assez grand ».