Les Comités  du Souvenir Français Savoie

76° anniversaire de la libération de Chambéry

Samedi 22 août 2020 - Clos Savoiroux, monument aux morts et stèle de la Résistance puis monument des fusillés aux Charmettes et stèle Ernest Grangeat au Biollay.

C’est en présence de Thierry Repentin maire de Chambéry, de Madame la Secrétaire Générale de la Préfecture, des membres du Conseil régional et départemental, de Madame Cléry-Barraud directrice départementale de l'ONACVG, des associations d’anciens combattants, des porte-drapeaux, du Délégué Général du Souvenir Français de Savoie, Frédéric Mareschal, des Délégués Généraux Adjoints Jean-Yves Sardella et Henri Gottero, et Edith Sardella Trésorière de la délégation générale et d’un nombreux public, respectant les contraintes sanitaires en vigueur que se sont déroulées ces cérémonies mémorielles.

 22 AOUT 1944 Les allemands évacuent Chambéry en urgence

La capitale de la Savoie ne connaîtra pas de combat lors de sa libération. L'armée allemande, avertie de la prise d'Annecy et d'Aix-les-Bains par les FFI, et de l'avancée des troupes alliées par Grenoble, a décidé de quitter la ville pour l'Italie.

Le 21 août, Aix-les-Bains est libéré par les FFI à la suite d'Annecy tandis que les troupes alliées ne vont pas tarder à arriver à Grenoble par Lus-la-Croix-Haute, dans la Drôme.
À Chambéry, la Kommandantur, informée des événements qui se déroulent à Aix-les-Bains a ordonné dans la soirée l'évacuation de la ville, direction l'Italie par Challes-les-Eaux et Chignin où ont lieu des accrochages avec les groupes de combats FFI. Vers 7h du matin, le 22 août, les SS de la Gestapo, repliés sur la caserne Joppet de Chambéry, prennent à leur tour la route de la Maurienne.


Le premier bâtiment public à arborer le drapeau bleu blanc rouge est l'école de Bellevue. Les premiers éléments motorisés de l'armée américaine arrivent par Challes-les-Eaux jusqu'à Chambéry. Pour les accueillir, les forces armées françaises cherchent un interprète. .

Des exécutions lors de la fuite des Nazis.

La libération de Chambéry fut marquée par la tuerie des Charmettes : le 22 août. Dix-huit otages furent fusillés par la Gestapo au mépris des lois de la guerre. Seul en réchappera, miraculeusement, Charles Wirtheimer, 28 ans.