HOMMAGE AU 13 SOLDATS MORTS AU MALI LE 25 NOVEMBRE 2019
- Communiqué de Presse du 26-11-2019 du Président général du Souvenir Français -
LE SOUVENIR FRANÇAIS consacrera la cérémonie du ravivage de la Flamme sur la tombe du Soldat inconnu de ce 26 novembre 2019 – en présence de Mme Florence PARLY, ministre des Armées, Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, M. Gabriel ATTAL, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse, Mme Anne HIDALGO, maire de Paris – à ces 13 combattants qui se sont engagés pour nous permettre de vivre libres et unis.
Nos pensées accompagnent leurs familles, leurs proches et leurs compagnons d’armes de Pau, Gap, Varces et de Saint-Christol.
Les 102 Délégués généraux du SOUVENIR FRANÇAIS représentant l’ensemble des départements réunis en séminaire ont rendu un hommage aux13 militaires français qui ont péri le 25 novembre au soir dans la collision entre deux hélicoptères de l’armée de terre au Mali au cours d’une opération de combat.
Ils ont souligné le courage de chacun de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauvegarder la liberté de notre Nation et plus largement du monde en combattant les djihadistes.
Ces hommes sont tombés en héros. Ils méritent notre respect et notre admiration.
Le contrôleur général des armées (2s) Serge BARCELLINI, Président général de l’association « Le Souvenir Français ».
DÉGRADATIONS A PARIS LE 16 NOVEMBRE 2019
La délégation générale du Souvenir Français de Savoie s'unit au Comité National d'Entente et déplore les faits de vandalisme sur les monuments et stèles.
"A la suite des dégradations du monument de la Place d’Italie à Paris, à la mémoire du Maréchal Juin et de ses soldats du corps expéditionnaire français en Italie, le Comité national d’Entente des associations patriotiques et du monde combattant (CNE), auquel appartient l’Association nationale des croix de Guerre et de la Valeur militaire, a publié le communiqué suivant :
"Le Comité National d’Entente (CNE), qui représente plus de 40 associations patriotiques d’anciens combattants et de victimes de guerre, soit environ 1.500.000 personnes, a suivi avec stupeur les événements qui se sont déroulés le samedi 16 novembre à Paris, et plus particulièrement ceux de la place d'Italie.
Une fois encore, ce sont les symboles du pays qui ont été atteints, en l'occurrence la statue du maréchal Juin et les plaques de marbre de son socle.
Au-delà des dégradations importantes, c'est la première fois que des manifestants s'en prennent ainsi à l'un des symboles forts et irréprochables de la nation : à travers le maréchal Juin, c'est aussi l'ensemble du Corps expéditionnaire français en Italie qui a vu sa mémoire piétinée et avec lui, les milliers de soldats, venus de tout le continent africain pour libérer l'Italie puis la France et permettre ainsi aux Français de retrouver la liberté et à leurs descendants de vivre en paix !
L'an dernier, c'était l'Arc de Triomphe qui avait été "tagué" et en partie pillé ! Aujourd'hui, c'est la statue d'un héros du XX° siècle qui est souillée ! A chaque profanation, c'est notre âme de soldat qui est atteinte, c'est notre cœur de citoyen qui est blessé et c'est notre fraternité de Français qui est remise en cause ! Combien de temps de tels actes vont-ils durer? Combien de temps allons-nous nous laisser insulter ?
Le général d'armée (2s) Bruno DARY
Alphonse JUIN
Élu à l’Acédémie Française en 1952
N°601
Grand-croix de la Légion d’honneur
Croix de guerre 1914-1918
Maréchal de France
Né à Bône (Algérie), le 16 décembre 1888.
Fils d’un gendarme en poste à Mostaganem, Alphonse Juin fit ses études secondaires en Algérie, aux lycées d’Alger puis de Constantine, avant d’intégrer Saint-Cyr en 1910. Sorti major de sa promotion en 1912, il servit pendant deux ans au Maroc. Quand éclata la Première Guerre mondiale, il fut rappelé en métropole et participa aux combats avec les Tabors marocains. Blessé en 1915, il perdit l’usage de son bras droit. Il repartit alors pour le Maroc où, après quelques mois de convalescence il refuse le poste d’officier d’ordonnance du général Lyautey pour servir à l’état-major de Rabat avant de recevoir, en décembre 1916, le commandement d’une compagnie de mitrailleuses du 1er régiment de tirailleurs marocains. En octobre 1918 enfin, il devait rejoindre l’état-major de la 153e division d’infanterie, puis fut détaché à la mission militaire française près de l’armée américaine.
Après la guerre, il enseigna une année à l’École de guerre avant de regagner l’Afrique, où il se battit dans le Rif. Son action vigoureuse en faveur de la pacification du Maroc au début des années 20 lui valut d’être proposé à titre exceptionnel pour le grade de chef de bataillon.
Étant repassé vers 1930 par l’École de guerre pour y dispenser un cours de tactique générale, il gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire, fut promu chef d’état-major des forces armées de l’Afrique du Nord, puis, à la fin de l’année 1938, général de l’armée d’Afrique.
En 1939, au moment de la déclaration de guerre, il fut nommé commandant de la 15e division d’infanterie motorisée. Il couvrit la retraite de Dunkerque en mai 1940, mena un combat désespéré, mais fut fait prisonnier le 19 mai. Libéré à la demande de Vichy en juin 1941, il fut envoyé pour succéder à Weygand comme commandant en chef des forces d’Afrique du Nord.
S’étant rallié aux Américains en novembre 1942, il prit la tête du contingent français qui arrêta la force de l’Axe en Tunisie, et contribua à l’anéantissement de l’Afrikacorps. Appelé par de Gaulle à la tête du corps expéditionnaire français en Italie, il imposa aux Alliés son plan d’offensive et perça en mai 1944 le front allemand sur le Garigliano, ouvrant la route de Rome et de Sienne. Son corps fut ensuite affecté au débarquement de Provence.
Chef d’état-major général de la Défense nationale de 1945 à 1947, il fut (1947-1951) résident général au Maroc. Nommé ensuite inspecteur général des forces armées, il exerça dans le même temps (1951-1956) le commandement interallié des forces terrestres du secteur Centre-europe de l’OTAN.
Élevé à la dignité de maréchal de France en 1952, Alphonse Juin se montra hostile à la politique algérienne du général de Gaulle, mais refusa néanmoins de soutenir le putsch des généraux.
Le maréchal Juin réunissait toutes les qualités à la fois d’homme de terrain et de stratège. Il était l’un des seuls officiers généraux à tutoyer le général de Gaulle, dont il était camarade de promotion. Leurs rapports étaient néanmoins distants. Comme il avait demandé un jour à ce dernier de lui dédicacer sa photographie, de Gaulle s’exécuta en inscrivant au bas du portrait : « Au maréchal Juin, qui sut saisir la victoire quand elle se présentait. » Il a laissé quelques écrits, notamment un volume de Mémoires.
Membre de l’Académie des Sciences coloniales, il fut élu à l’Académie française le 20 novembre 1952, par 25 voix — une véritable élection de maréchal —, au fauteuil de Jean Tharaud.
C’est Maurice Genevoix qui le reçut le 25 juin 1953. Il reçut lui-même Henri Troyat.
Mort le 27 janvier 1967.
Source : Site officiel de l'Académie Française
Un rosier de la mémoire pour chaque soldat
tombé en Opérations extérieures
CONGRÈS NATIONAL DU SOUVENIR FRANÇAIS 2019
MULHOUSE les 27 et 28 septembre 2019
Association nationale pensée en 1872 en Alsace-Lorraine annexée, créée en 1887 à Neuilly-sur-Seine par François-Xavier Niessen, professeur d’origine alsacienne, et reconnue d’utilité publique en 1906.
La délégation générale de Savoie était représentée par : Frédéric Mareschal, Délégué Général, Jean-Yves Sardella, Délégué Général Adjoint, Chargé de la Communication et Edith Sardella, Trésorière de la Délégation Générale.
Le vendredi matin matin fut une journée de travail avec les délégués généraux. L'après-midi une cérémonie avec dépôt de gerbes en présence des personnalités.
Le samedi matin s'est tenue l'assemblée générale ouverte à tous les adhérents. Cette assemblée s'est terminée par une remise de médailles.
Le Souvenir Français est présent en Savoie depuis 1909. Constituée aujourd’hui, d’une délégation générale et de 15 comités, elle tiendra son congrès départemental annuel le samedi 5 octobre à Ecole-en-Bauges. Il fera suite au congrès national durant lequel s’est tenue l’assemblée générale de l’Association, à Mulhouse, les 27 et 28 septembre derniers.
Ce congrès sera l’occasion de faire le point sur l’année écoulée et d’aborder les projets 2020 aussi bien au niveau national qu’au niveau local. Il sera notamment l’occasion de présenter le rosier de la Mémoire, créé pour le Souvenir Français.
Samoens - Congrès départemental de la Haute Savoie
Samedi 14 septembre à Samoens s’est tenu le congrès annuel du Souvenir Français de Haute-Savoie.
Etaient présent pour le Souvenir Français, Jean-Christophe Denis, membre du Conseil d’Administrationet délégué général du Loiret, Edith et Jean-Yves Sardella, respectivement trésorière et délégué général adjoint de la délégation de Savoie.
Michel Flahaut, délégué général de la Haute Savoie, a remercié les personnalités présentes, avant de présenter le rapport moral puis le rapport financier de la délégation. S’en sont suivi deux remises de récompenses, puis tout le monde s’est dirigé, soit par le petit train touristique, soit en voiture vers le centre de Samoens pour rejoindre, en cortège, le monument aux morts pour le dépôt de gerbes.
TERRE-NOIRE LE 28 JUILLET 2019
Hommage aux 28 résistants fusillés par les allemands fin août 1944
Etaient présents les autorités des deux pays, France et Italie (Savoie et Val d’Aoste) les associations d’Anciens Combattants, les représentants du Souvenir Français de Savoie (Délégation Générale) et de plusieurs comités, une trentaine de porte-drapeaux, qui eurent à faire face au vent et que nous remercions vivement.
Tous étaient venus se recueillir sur le site où il y a 75 ans sont tombés sous les balles des allemands, 28 français pris en otage.
HISTOIRE
« Les 06 et 07 août 1944 la Tarentaise se libérait d'elle-même, mais c’était sans compter sur les troupes allemandes quittant le Vercors et se dirigeant vers l’Italie par la route nationale 90 en direction du Col du Petit Saint Bernard. Ces troupes allemandes bénéficient d’un armement lourd très important. L’avancée est inexorable et, le dimanche 13 août, Moûtiers est à nouveau une ville occupée.
C’est finalement le 24 août que la ville sera définitivement libérée. Mais la joie de cette libération fut nécessairement altérée par l’incertitude liée au sort des 21 jeunes emmenés comme otages par les troupes allemandes se repliant vers le Petit Saint Bernard.
Le 16 août 1944, le commandement allemand avait demandé que, le lendemain, tous les hommes de Moûtiers, âgés de 17 à 35 ans, viennent se rassembler sur la Place des Victoires. De là ils furent conduits aux casernes de la ville. Le 18 août, des interrogatoires, parfois brutaux, ont commencé. C’est ce même jour que l’abbé Muyard fut arrêté entre les villages de Pomblière et de Saint Marcel, en possession d’un poste émetteur. Arrêté par les allemands, il fut, lui aussi, conduit aux casernes de Moûtiers.
L’abbé Muyard avait convenu qu’en cas d’arrestation, il dirait qu’il avait trouvé le poste émetteur dans son église et qu’il se rendait auprès des autorités pour remettre le poste. En partie grâce à ce subterfuge, en partie grâce à l’intervention de personnalités locales, l’abbé aurait pu être relâché mais lorsqu’on lui annonça, il répondit : « Vous avez raison de me libérer puisque je n’ai rien fait, mais mes camarades non plus n’ont rien fait ; vous devez les libérer aussi ». On lui répliqua que ses camarades étaient des terroristes et qu’il n’était pas question de les relâcher. Il n’y avait alors pour lui qu’une seule décision possible : « Si vous ne les libérez pas, je reste avec eux. »
Dans la nuit du 22 au 23 août, l’abbé Georges Muyard partait donc, avec 16 jeunes de Moûtiers et 4 de Pomblière Saint Marcel. Viendront s’ajouter, au cours de la route en direction du Petit Saint Bernard, trois habitants de Bourg Saint Maurice, deux de Séez et un de Bozel. Monseigneur Terrier, l’évêque de Tarentaise, monté à vélo jusqu’à Bourg Saint Maurice, tentera une dernière médiation mais sans réussir à voir les otages et donc sans résultat.
Les otages ont été assassinés, probablement le 24 août, à Terre Noire, en Val d’Aoste (Près de Les Suches).
Les corps, regroupés dans deux charniers, seront retrouvés le 21 juillet 1945.
Chaque année, le dernier dimanche de juillet (date la plus proche de la sépulture solennelle) une cérémonie a lieu à Terre-Noire, aujourd'hui havre de paix occupé par les troupeaux et les activités touristiques mais qui fut le témoin de cette tuerie.
« Soldanelle de paix, quand nous serons en terre,
Indifférents à tout jusqu’à la fin des temps,
Raconte Terre Noire au passant solitaire
Et l’atroce trépas de jeunes combattants
Dis lui … (…)
Que l’homme doit veiller pour que, de par le monde
Le fascisme maudit soit chaque fois châtié ».
Renée Bertrand – Terre Noire »
Source : La Résistance en Tarentaise (overblog)30 juil 2012
Remise chèque du collège Notre Dame de la Villette à La Ravoire
à la Délégation Générale de Savoie
Le 21 juin, une cérémonie de remise chèque s'est déroulée au collège N.D. de la Villette, en faveur du Souvenir Français, délégation générale de Savoie.
Lors de la journée du 7 décembre 2018, nous sommes intervenus auprès des classes de 3ème et 4ème pour présenter 10 ateliers, 2 pour le Souvenir Français ainsi que 8 pour la période 1870 à 1918 (voir article de décembre 2018).
Le cross solidaire eut lieu l'après-midi et la somme récoltée a été remise à Frédéric Mareschal, délégué général, par Mr Mario Cavalli, professeur d'éducation physique et sportive, en présence de Mrs Mathias Pesenti, chef d'établissement, Guy Vives, trésorier et Michel Arnaud, président de l'OGEC (également délégué général adjoint du Souvenir Français) et pour le Souvenir Français, Jean-Yves Sardella, délégué général adjoint, Edith Sardella, trésorière, Arlette Routin, secrétaire, René et Pascal Springolo, respectivement président et vice-président du comité de La Ravoire, Claude Léger et Pierre Kraichette des comités de La Ravoire et de La Motte Servolex.
Un grand merci aux élèves qui ont couru pour nous et aux généreux donateurs.
Concours des Petits Artistes de la Mémoire 2019
Trois écoles de Savoie ont participé, cette année, au concours Les Petits Artistes de la Mémoire.
Les œuvres devaient respecter des critères très précis afin d’être sélectionnés au niveau académique puis national.
Les élèves, tout au long de l’année, ont travaillé sur la Première Guerre Mondiale en choisissant des soldats originaires de leurs commune, afin de leur dédier une œuvre sous forme de carnet artistique ou autre œuvre plastique, voire numérique, en accédant aux archives départementales de la Savoie, ou dans la famille du soldat. La classe se devait de fournir un document annexe précisant le travail de la classe et la démarche pédagogique du professeur. L’œuvre classée première, sera envoyé à l’académie de Grenoble où elle sera jugée avec les autres lauréats d’autres départements. L’œuvre classée première de l’académie sera envoyé à Paris pour être jugée au niveau national.
Trois écoles de Savoie se sont distinguées cette année : Les Echelles, Arith et Villarlurin.
Le jury de 4 membres tous du Souvenir Français, Pierre Kraichette, Jean-François Patris et Jean-Yves Sardella et Chloé Trouillet, après un difficile choix, détermina le premier prix.
Les élèves de ces écoles furent donc invités ce vendredi 28 juin dans les salons d’Honneur de la Préfecture de Savoie, afin de recevoir leur prix en présence du directeur de cabinet, Monsieur Doose, de Madame Cécile Cléry-Barraud, directrice de l’ONACVG Savoie et des enseignants accompagnant les élèves.
Après la remise des prix, une rafraichissante collation offerte par la préfecture fut proposée aux jeunes.
Rendez-vous donc en 2020 pour un autre épisode où nous espérons plus de participants.
Rencontre entre des élèves du lycée Louis Armand
et des témoins de la guerre d'Algérie
Ce 23 mai, des élèves de seconde, première et terminale des classes Citoyenneté et Défense, encadré par leur professeur Madame Bonnet, en présence de Madame Cécile Cléry-Barraud, directrice de l’ONACVG Savoie, ont accueilli des témoins de la guerre d’Algérie, membres du Souvenir Français de Savoie : Messieurs Pierre Kraichette, Pierre Lyogier et Jean-Yves Sardella.
Cette rencontre intitulée « Témoignages à 4 voix » avait pour objectif de recenser des témoins potentiels, afin d’échanger de manière apaisée les ressentis de cette époque.
Ces derniers présentèrent leurs expériences personnelles, leurs parcours, leurs visions parfois différentes sur ce conflit. Les élèves avaient au préalable, approché ce sujet complexe et encore très sensible, grâce à une exposition « La guerre d’Algérie ». Histoire commune, mémoires partagées, créée par l’ONACVG et mise à disposition des professeurs qui le souhaitent, pour encourager le questionnement, interroger…
Ces jeunes volontaires ont ainsi pu ainsi réfléchir sur les notions de mémoire et d’identité. Ils ont pu découvrir de nombreuses photos d’archives sélectionnées par les témoins présents et quelques objets personnels de cette époque.
Une expérience à étoffer en ce qui concerne les participants et à reconduire.
Les Chemins de la Mémoires 2019
La 14ème édition des Chemins de la Mémoire, s'est déroulée à Saint Pierre d'Albigny, Saint Jean de la Porte et Fréterive le mardi 18 juin 2019.
Près de 2300 élèves en provenance de 87 classes de Savoie, du CE2 au CM2, ont participé à cette journée.
Le Souvenir Français de Savoie était présent sur différents points de rencontres et a accueilli près de 25 classes.
Ils ont parcouru les sentiers de Mémoire sur environ 5 km linéaire entre St Jean de la Porte et Fréterive, en gravissant les dénivelés, souvent à l’ombre des futaies, parfois sous le chaud soleil de ce début d’été. Quelques fontaines, dont l’eau fraîche descendue des sommets, venaient rafraîchir cette belle équipée.
Journée organisée de main de maître par l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré (USEP), sur le thème de la seconde Guerre mondiale et de la Résistance en Savoie.
Le but de cet évènement était de mettre en exergue le Devoir de Mémoire de la Seconde Guerre mondiale et bien sûr de commémorer cette date essentielle de notre Histoire : le 18 juin 1940.
Ce parcours fut à la fois sportif, historique et culturel, il participa efficacement à la transmission de la mémoire auprès de la jeunesse. D’autant qu’elle marchait sur les traces des Résistants de l’un des maquis les plus importants de Savoie, celui des Bauges, dont les membres payèrent un lourd tribut pour que nous soyons libres.
La journée fut rythmée par des rencontres et témoignages avec d’anciens résistants, telle Mme Renée Portier, des familles d’anciens déportés, des représentants d’Associations mémorielles telles que le Souvenir Français dont des membres de la Délégation Générale et de Comités animèrent des ateliers-rencontre entre St Jean de La Porte et Fréterive pour présenter le Souvenir Français et le Devoir de Mémoire à tous les élèves et à leurs enseignants très attentifs :
Mmes Edith Sardella et Arlette Routin, respectivement trésorière et secrétaire de la Délégation Générale sur le point de rencontre de Fréterive
Mrs Frédéric Mareschal Délégué Général, René Spingolo Président du Comité de La Ravoire et Claude Léger du comité de La Ravoire (et président des Anciens Combattants de Challes les Eaux) sur le point de rencontre de Saint Jean de la Porte
Jean-Yves Sardella Délégué Général Adjoint anima trois intervention sur « La Savoie durant les années de plomb 1940 1944 », à Fréterive.
Michel Arnaud Délégué Général Adjoint
Pierre Kraichette en maitre de cérémonie et Jean-François Patris pour l’organisation de la cérémonie.
Les drapeaux des comités de La Ravoire, Montmélian et Saint Alban Leysse.
Certains établissements souhaitent des interventions futures de notre Délégation Générale dans leurs murs. Des rendez-vous sont pris.
La journée se termina au Pré de Foire de Saint-Pierre-d’Albigny par une cérémonie officielle en présence de monsieur Frédéric Loiseau, sous-préfet de l'arrondissement d’Albertville et d'élus sans oublier une émouvante Marseillaise chantée par tous les enfants accompagnés de leurs enseignants et des différents acteurs de cette belle journée MEMORIELLE.
Suivi de rafraichissements et d’un délicieux goûter offert par la municipalité de St Pierre d’Albigny.
Tous ces jeunes se souviendront de ce 18 juin 2019.
Cérémonies au Cirque de Saint Même
Le samedi 1er juin a eu lieu au cirque de Saint-Même, commune de Saint-Pierre-d'Entremont, deux cérémonies, la première devant le Mémorial de la Résistance et la seconde devant la stèle en hommage à Jeannot MARIETTE, jeune résistant de la Compagnie Stéphane.
Remise des prix CNRD 2019
le mercredi 29 mai s'est déroulée 0 Moutiers la remise des prix du Concours National de la Résistance et de la Déportation.
La délégation générale et de nombreux membres des comités du Souvenir Français de Savoie étaient présents pour remettre des prix.
Nous félicitons les lauréats pour leur travail de recherche et de mémoire.
HOMMAGE A CHRISTIAN DESSEAUX
RÉSISTANT DÉPORTÉ DE BUCHENWALD-DORA
De nombreuses personnalités, dont notreDélégué Général Frédéric Mareschal ainsi que les associations d’anciens combattants, sont venus se recueillir pour un dernier adieu à Christian Desseaux.
Nous n’oublierons pas ses témoignages inlassables auprès des jeunes générations. Sa vie fut de porter la parole de ces jeunes engagés dans la Résistance, qui n’ont pas parlé à leur retour de déportation, murés dans leur silence, laissant la parole aux anciens.
Il fut notamment vice-président de la Délégation territoriale de Savoie des « Amis de la fondation pour la Mémoire de la Déportation ».